Analyse de Mathieu Morverand, routeur de Rémy et d’Olivier Montiel.
Comme Olivier Bernard, Rémy Landier (n°84) et Olivier Montiel (n°7) sont confrontés à quelques difficultés matérielles. Si le premier rencontre un problème de charge insuffisante de ses batteries qui risque de le contraindre à produire son eau douce de façon manuelle, le second connaît un souci désagréable de perte de qualité de réception de son téléphone satellite sans en connaître la cause. Cette situation l’empêche de recevoir clairement les informations météo ou de tenir des vacations intelligibles. Même si cette défaillance que l’on espère momentanée ne compromet pas le déroulement de sa traversée, cela constitue une tracasserie supplémentaire à gérer. De son côté, Olivier Montiel a brillamment résolu sa panne électrique par une réparation de fortune mais il semble à présent qu’il ait des ennuis pour recevoir ses messages.
A l’arrière de la course, les jours ne se ressemblent plus et la mer est enfin devenue conciliante. Cette analyse réjouissante est celle de Gérard Marie qui atteste là de son entrée effective dans ce grand flux qui le conduira comme tous les autres vers la Guyane. A la force d’une détermination qui force l’admiration, il a fini par y arriver à son tour. Toute la flottille est désormais libérée des côtes africaines et fermement engagée dans la traversée au large portée par les Alizés ou en tout cas ce qui y ressemble de plus en plus. Continuer la lecture